Les armoiries de Fayence représentent Saint Jean-Baptiste surmonté d'une couronne murale d'or, à trois tours, indiquant l’ancien chef lieu de canton. Il est entouré de feuilles de chêne, symboles de sagesse et de prospérité.



 

La première occupation humaine remonterait au Néolithique, mais c’est au cours de l'époque romaine, qu’apparaissent les premières constructions, sans doute non loin de l'actuelle chapelle Notre-Dame-des-Cyprès.

 

   

Au Moyen Age, l'histoire de la cité est étroitement liée à celle de l'abbé Mayeul. Ordonné prêtre puis chanoine de la cathédrale de Mâcon, il rejoint ensuite l'abbaye de Cluny et finit par donner ses propres domaines, s'étendant de l’actuel Montauroux à Claviers, à l'évêché de Fréjus.

L’ancien nom de Fayence, Fagentia, est d’ailleurs mentionné pour la première fois en 909, dans une charte du cartulaire de l'abbaye de Cluny. Il proviendrait du latin Fagus (hêtre), massivement implanté dans la région et utilisé par les Romains comme bois de construction.
On retrouve aussi le terme Faventia loca, endroit agréable, dans une charte de l'abbaye de Saint-Victor, datant de 1119.


Par crainte des invasions, l'évêché de Fréjus fait construire un château au sommet de la colline. Le lieu devient alors un lieu de villégiature particulièrement prisé, et Fayence se développe autour de la résidence cléricale. Mais en 1710, monseigneur de Fleury, évêque de Fréjus, futur précepteur et ministre de Louis XV ordonne le démantèlement du château devenu selon lui trop « dispendieux et inutile ».
 


En 1782, Fayence s'affranchit de la tutelle de l'évêque de Fréjus en payant la somme de 53000 livres. Le roi de France est désormais son unique souverain. Fayence compte alors 2600 habitants ; son territoire est immense. Aux limites actuelles, il faut y ajouter le hameau de Saint-Paul-les-Fayence (aujourd’hui Saint-Paul-en-Forêt), rattaché depuis 1632, et un large secteur de la forêt des Maures.

En 1790, la cité devient chef lieu de canton comprenant Mons, Seillans et Tourrettes, mais les guerres menées par la jeune République, entre 1789 et 1799, amèneront 65000 soldats dont 13000 au cours du seul été 1796 à traverser son territoire. Les conséquences pour Fayence seront importantes: difficulté pour nourrir les habitants, accroissement du nombre de malades, et augmentation des réquisitions.

Au XIXe siècle, l'économie locale connaît un net ralentissement. La production oléicole souffre de l'accumulation de mauvaises récoltes et de la concurrence croissante des huiles espagnole et italienne. Les vignes sont quant à elles ravagées par le phylloxéra.
Malgré cela, et un exode rural massif au profit des villes côtières, la municipalité entreprend de gros travaux d'embellissement: restauration de l'hôtel de ville, percement de l'avenue Gambetta, ouverture de la première école privée pour filles en 1845, et transfert de l’école de garçons à la nouvelle école de la Ferrage en 1883.

C’est à cette époque que Fayence développe aussi son approvisionnement en eau. En effet, depuis toujours, le village était alimenté par le Ray ou la Tuyère. Ce n'est qu'en juin 1891, qu'un décret présidentiel « déclare d'utilité publique le prolongement de l'extension du périmètre arrosable du canal de la Siagnole sur le territoire des communes de Fayence, Tourrettes, de Callian et de Montauroux ».

Après l’achèvement de la liaison ferroviaire avec l'Italie par Toulon et Nice en 1868, une autre ligne, censée rapprocher des ports du littoral les zones agricoles de l'arrière-pays, voit le jour en 1888, entre Meyrargues, près d'Aix-en-Provence, et Draguignan. Quatre ans plus tard, le Central Var traverse le canton de Fayence en reliant Draguignan à Grasse.

La gare de Fayence est la plus importante du canton. Située en plein cœur du quartier Saint-Eloi, elle possède des hangars, des voies de butoir et même une bascule. Cependant, l’exploitation du Central Var n'est pas assez rentable, ce qui entraînera la fermeture de la ligne en 1950.
 
 
Créé en 1929, le terrain d’aviation situé sur les communes de Fayence et de Tourrettes sera utilisé jusqu'en 1945 pour des raisons exclusivement militaires. En 1948, sous l'impulsion du ministère de la Jeunesse et des Sports, le Club de Fayence-Tourrettes voit le jour. En 1966, le club change ses statuts et devient l'Association Aéronautique Provence Côte d'Azur (A.A.P.C.A.). Aujourd'hui, le Centre de Vol à Voile est reconnu internationalement avec plus de 13000 heures de vol par an.
 
 
D’une superficie d’environ 28 km2 et d’une population de presque 6000 habitants, Fayence, adossé à flanc de colline, entre lacs et montagnes, est un village entouré de paysages provençaux pittoresques d'une nature luxuriante. Son climat mi-méridional, ses cultures traditionnelles d'oliviers, son patrimoine riche de la chapelle Notre-Dame-des-Cyprès, de l’église Saint-Jean-Baptiste, de la chapelle Saint-Roch, de la Porte Sarrasine, de la Tour de l'Horloge avec son point de vue, le charme de ses ruelles anciennes, ses fontaines et lavoirs, ses fêtes traditionnelles, ses restaurants et terrasses de cafés font de ce lieu un écrin où il fait bon vivre.
 

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